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contacter l'auteur envoyer à un ami correspondance et essais, partage et échange, effeuillage au quotidien, voyages et transhumance, nature et poésie... 16 mai 2018 aventures en pays nahuatl une femme seule en forêt... … elle a suffisamment suivi la bête noire. couchée sur une large branche au faîte d’un arbre, celle-ci dévore sa proie, qui dût être un cabiai. elle l’examine attentivement, et de près remarque des rosettes plus claires sur le pelage sombre, perceptibles selon certains angles de lumière : c’est un léopard à la robe peu courante, et rare dans ces régions. elle pourrait l’atteindre de sa lance, son bras et son œil visent juste et fort. mais elle ne ressent pas l’animal suffisamment agressif. elle ne comprend rien à cette rencontre, mais lassée de la poursuite, elle le délaisse après un long regard échangé avec lui. elle le prévient cependant, ignorant ce qu’il peut en comprendre : « - tu ne reviendras plus dans mes parages, je t’ai montré que je ne te laisserai pas impunément chasser ou errer sur mes terres, alors va voir ailleurs, sinon je te tue. » l’animal semble l’écouter, du haut de son perchoir, mais lorsqu’elle se retourne pour repartir en sens inverse, il reprend derechef sa terrible mastication. sa queue velue cesse alors de serpenter dans les airs et pend le long du large fût. « - il va me falloir la journée pour retrouver ma demeure. mais il faut reconnaitre que cette escapade m’a permis de mieux cerner les environs. que malinalxochitl, la déesse des serpents, des scorpions et des insectes frôle de ses dards acérés ou venimeux les grosses bestioles errantes de mon secteur! » sa mauvaise humeur est certaine : sa journée est perdue. elle devra attendre demain pour refaire le chaume de son toit. elle regrette un peu tout de même sa peau… « - hum… j’aurai dû le tuer, sa fourrure mélanisée était tout de même exceptionnelle. les pigments sombres sont toujours beaux et semblent à mes yeux pleins de mystères.» la journée s’avance, bercée de mille trouvailles plus ou moins heureuses. après une fastidieuse marche entre les broussailles elle se détourne un peu de la sente encore à peine tracée la ramenant chez elle : elle a repéré la silhouette trapue et peu élevée d’un temple pyramidal, petit, mais non délabré. il est visiblement abandonné de la prêtrise, comme cela arrive fréquemment. les signaux habituels de la présence humaine sont absents. cependant il est gai, avec sa frange de lauriers fleuris et odorants qui le cerne. feuilllle ne peut deviner si c’est une plantation naturelle ou conçue par la main nahua, vu leur densité ; mais c’est sans importance : elle sourit en le voyant. « - il est bon que je ne sois pas trop éloignée d’un temple, même abandonné,puisque j'aime tant les étoiles… cet endroit sera parfait pour rejoindre citlalincue. oooooh ! un quetzal !» se déroutant légèrement en approchant du temple, elle suit des yeux l’oiseau qui s’y pose au sommet. puis il re-déploie ses ailes et tourne un bon moment au-dessus de lui. en suivant son parcours céleste, elle voit que sa maison n’est pas vraiment éloignée de ce lieu, mais elle ne l’avait pas noté avant de contourner le groupe de cyprès et de sapins situé entre les deux constructions. elle ne bouge plus. l’oiseau plane un long moment au-dessus du vieux temple, puis s’y pose doucement, refermant ses ailes magnifiques, presque au même endroit. sa longue queue caresse la pierre consacrée aux dieux. subjuguée, elle s’assoit. il est silencieux. la forêt palpite et vibre de vie. mais feuilllle ne l’entend plus, toute à son admiration. il fait bon à l’ombre de la frondaison allégée, sur l'espèce de terrasse étalée devant l'entrée du temple. surement, il y a quelque temps, ce "parvis" était encore domestiqué et essarti convenablement. cependant le défrichage n’a pas été fait récemment, comme l’attestent plusieurs pousses déjà bien levées dans le passage. « - il faudra que je continue à protéger cette place de l’envahissement végétal. »songe-t-elle soudainement. « - mais je laisserai pousser le citronnier sauvage, il me servira. je le cloisonnerai entre des pierres plates pour que des herbes ne l’étouffent pas.» l’oiseau bouge, avance majestueusement ses pattes, picore un insecte probable, puis ouvre ses ailes et les ferme plusieurs fois. il entreprend ensuite de se lisser les plumes avec application, mais il ne se ré-envole pas. il tourne maintenant sa tête en direction du soleil. elle reprend son observation figée, assise en tailleur, les sens en alerte. et progressivement la paix l’envahit. ... sans s’en rendre compte, elle fredonne sans mots des phrases musicales basses, à peine audibles. elle trouve même à tâtons quelques vieilles cosses de noix qu’elle chahute entre trois doigts en rythme doux pour ponctuer ses émotions. puis les mots surgissent. ils questionnent et vénèrent, réfutent ou chagrinent, sourient ou supplient, menacent ou se taisent. la mélopée spontanée ravive ses tourments et ses joies mais surtout se confond avec la ramure bruissonnante et l’éclat des senteurs. perception classique sensorielle : l’onirisme ne se soucie guère des conventions et mélange les sens, il vit au travers des couleurs sonores, des sons parfumés et des senteurs colorées… « … viens, viens quetzal ! viens, viens l’oiseau ! souffle à l’encre de mon roseau ! » chaque refrain est accompagné d’un grattement de bogue sur un galet ou par l’agitation dosée des fruits secs entre eux. « … viens, viens quetzal ! viens, viens l’oiseau ! souffle à l’encre de mon roseau ! » et le chant s’élabore, tentant sans y parvenir d’être aussi fluide que le ruisselet cascadant et murmurant sur les roches. … et sa voix se fait plus ample, et sa pensée se jette aux vents, et son corps est embrasé par la fièvre de l’antienne. le message enfle comme les eaux après la pluie, s’éparpille sans vanité dans les nuages clairs ou gris. il se perd enfin dans les remous et les méandres inaccessibles du destin. " viens, viens quetzal! viens, viens l’oiseau! souffle à l’encre de mon roseau! dis-moi : le poète est-il mort? quetzal! n’as-tu aucun remord? reviens! est-ce la fin des Âges? doit-on envisager l’orage qui nous détruira à jamais? quetzal, prends garde à ton plumet. même si nous n’avons pas d’armes, tu seras tué par nos larmes avant que ma main ne faiblisse, et que la peine me trahisse. … viens, viens quetzal! viens, viens l’oiseau! vole à l’encre de mon roseau! quetzal ! tu commandes à l’aurore depuis que tu as vu les flammes. es-tu présent, en vie encore? … fleurs, colibris et papillons, tous trois représentants de l'Âme, accompagnez mon doux fredon… que les vents essoufflés m’inspirent avant que ma verve n’expire. … j’ai peur des couleurs du couchant qui se gaussent en noyant mon chant. … viens, viens quetzal! viens, viens l’oiseau! cherche l’encre de mon roseau! au livre fou de l’existence, quelle sera notre sentence ? tu en scelles si bien les pages en rayonnant dans les nuages… que dansent tes plumes nacrées? sans le divin ni le sacré, ton peuple vit, s’il est hagard! où doit-on porter nos regards pour que l’oiseau se pose enfin sur les vivants et nos défunts? … viens, viens quetzal! viens, viens l’oiseau! trouve l’encre de mon roseau, que l’éclat bleu d’un vol gracieux illumine soudain nos cieux. viens, quetzal! eh, l’ami, arrive! viens réchauffer nos cœurs glacés qui se perdent sur d’autres rives les yeux fermés, l’esprit lassé. envoie-moi ta plume superbe : alors je coucherai dans l’herbe mon chant secret fleuri d’oiseaux et replanterai ce roseau… mais pars quetzal! repars l’oiseau, car l’encre est sèche à mon roseau..." et l’oiseau a déployé ses ailes. il va vers le soleil où il vole peut-être encore. et la femelle assise sourit au ciel. il fait bon, tout est bien. @ posté par feuilllle à 13:11 - commentaires [0] - permalien [ # ] 26 avril 2017 polis tiques polis tiques. ex-pressions. a présent que la moitié d’une expression partiellement inexpressive s’est exprimée, et qu'elle est terminée, je peux bien l’avouer. je me suis bien amusée ! expression car le vote en est une. c’est l’expression d’une population. l’expression au sens d’un jus exprimé d’un fruit. inexpressive car beaucoup ont voté sans voter. les votes blancs ou nuls furent en hausse, même s’ils ne sont pas comptabilisés (et pour cause) ils comptent . s’est exprimée au jour j, c’est officiel, n’est-ce pas ? premier tour : je n’attendais ni n’espérais rien de ces élections ne représentant pas même une moitié de pays, même de la part de celles et de ceux qui ont voté. bien sûr, j’aurai préféré constater moins de votes, ce qui aurait signifié une forme de refus de cette manière d’élire le représentant des français, mais je me doutais qu’au dernier moment la culpabilité citoyenne jouerait. c’est du reste escompté bien avant la fin des élections. amusons-nous : définition du pantin : personnage inerte à l’origine animé par des fils, racontant des histoires ou montrant des situations émanant d’une personne généralement invisible pour l’auditoire : le marionnettiste … j’entends beaucoup traiter la gente politique de pantins ; erreur, les pantins, c’est nous. ;) sauve qui peut ! autre chose, je me targue pourtant du fait de regarder les outrages faits à l’humanité par le biais manipulatoire des suffrages avec neutralité. certes, c’est prétentieux. manipulatoire car le droit de vote ne doit pas s’assimiler à un simple droit de véto, ce n’est pas pour cela qu’il a été créé ni que les suffragettes se sont battues. donc ne pas voter n’ôte rien à ma citoyenneté, au contraire. l’idée que j’en ai est plus élevée. quand je vous dis que je suis prétentieuse ! avec neutralité car je ne me suis pas laisser « gavée » par les nombreuses interventions de-ci de-là envoyées par les médias. curieusement, je me suis forcée de suivre rarement les débats, les trouvant tous insipides, vieillots même pour les plus modernes, sans réelle cohérence pour la plupart, dangereux certains, et franchement tous mauvais pour établir une confiance. au contraire ces mois-ci m’ont paru vouloir abolir les vraies volontés agissantes. on a juste envie de dire : « - bah vendons le peu qui nous reste et filons d’ici ! » seulement tout le monde n’a pas ou plus quelque chose à vendre. de quel côté ? extrêmes, droite, gauche, centre ? balivernes tout cela, et un fichu bazar ! qu’on l’accepte ou non, le système français de vote est fichu et il faudra bien faire sans, ou autrement, un jour ou l’autre. bah… rapide réflexion, car je ne m’amuse plus depuis longtemps à demander des comptes à l’état qui se doit de les fournir en toute intégrité mais ne répond jamais. une « fillonnade » si elle a le mérite de présenter les choses avec réalisme, n’est ni solitaire ni nouvelle. soit elle a été judicieusement exploitée au bon moment, soit les autres n’ont pas été portées par les médias. ceci dit, prouver que ce l’on pense est vrai depuis des années est toujours une grande victoire. pour cela, merci les médias. souvenons-nous simplement de tout ce que nous versons : depuis longtemps, notre argent file dans des endroits ne desservant absolument pas le pays. la preuve ? calculons grosso modo ce que nous donnons chacun en moyenne à notre état, sous diverses formes directes et indirectes, de temporaires devenues éternelles, etc… et multiplions ce cachet par le nombre d’habitants : le résultat est effarant. nous constatons par simples calculs qu’il est impossible par exemple que la sécurité sociale soit toujours si déficitaire… que l’état se décharge de plus en plus de ce qu’il doit gérer, si « ça coûte »… qu’on ne me dise pas que je mélange tout ! l’administration française est ainsi faite que ce mélange desserve bien les bénéficiaires, justement il y participe. je sais, cela parait peu sérieux car bien rapide comme analyse, mais je n’ai pas envie de transcrire une analyse économico-financièro-politico-etcété-râteau… il y a des pros pour cela. le feraient-ils ? je n’ai rien lu de totalement abouti encore à ce sujet. je prends simplement les totaux des uns et des autres… en ôte pas mal à cause des dépenses « normales », que je n’espère pas « blindées » de surcroit, mais comment avoir confiance ? alors où ça va tout ça ? hum ? cette fois-ci ne m’a guère émue donc. pour moi le plus gros escroc, l’impuni de nature, ce n’est des individualités survolant notre pays quelques années, mêmes s’ils deviennent le temps d'une saison politique des symboles d"’intouchable" ou de "mis à mort". pour moi, le coupable c’est l’ensemble d’un système qui le permet depuis des lustres, et qui en connait tous les rouages et les tenants et les aboutissants, choisissant savamment ses partenaires, futurs ennemis ou pas. parenthèses : oui pourquoi pas deux parenthèses ? au moins je sais les faits exacts ! sans travail : j’ai un fils bac+5, ingénieur. son travail spécifique lui a octroyé de super stages relativement bien rémunérés pour un stagiaire. malheureusement l’emploi se fait rare : les industries ayant besoin de ce genre de compétences préfèrent donner le travail aux stagiaires de dernière année, qui font le même travail que les diplômés. c’est payé vraiment moins cher pour le même résultat. les longues et fastidieuses analyses ne sont pas annuelles, payer un stagiaire une fois tous les cinq ans c’est suffisant. il n’est pas le seul dans ce cas. beaucoup de nouveaux diplômes sont ainsi faits. l'avenir de os enfants est falsifié à plus d'un niveau. j’aurai pu être brisée. je n’ai fait que sourire. lui aussi, mais après quelque temps de deception. peut-être car nous avons compris familialement qu’il valait mieux vivre avec peu et être heureux. il a changé de voie après deux années de rsa. ses connaissances et ses compétences lui serviront toujours. au foyer, femme ! ma fille a dû lutter pour avoir le droit d’être mère en étant étudiante car les grandes écoles n’approuvent pas que les deux aillent de pair. elle n’a donc eu aucun droit de congé pour son bébé, on lui avait-même conseillé de l’avorter et traitée d’immature. le toupet de la directrice de cette école que j’ai eu au téléphone ! elle a bien vite rengainé ses plaintes, je vous le garantis. mais il est clair que mon étudiante de fille a eu du mal : trois jours de cliniques, cinq jours d’absence : elle devait ne pas manquer un seul examen sur table durant ces jours-là, sous peine de recommencer toute son année solaire. elle a été menacée d'être punie pour avoir enfanter!!! elle s’est battue vaillamment devant toute une section (une soixantaine d’étudiants) pour exprimer à sa directrice qu’elle n’avait aucun droit de regard sur sa vie privée et qu’elle était en droit d’exiger un report de ses examens. applaudie par toute la section, elle n’a finalement pas « redoublé » et présenté deux autres examens qui furent validés positivement. ils n’étaient pas tout à fait de mêmes sujets et surveillés, ce que j’ai considéré comme normal. mais gageons que cela aura couté quelques monnaie à cette pauvre directrice (de moyen âge, pardon d’âge moyen-mur et sans enfants.^^) là encore j’aurai dû être ou être brisée, sachant que ce genre de difficulté n’est même jamais abordée dans les milieux politiques. c’est du passé, elle a deux enfants à présent… merveilleux comble : pour le deuxième enfant où c’est plus facile et pour accoucher et pour vivre financièrement, elle a eu droit à ses congés de maternité, payés. … bonheur mérité des mamans salariées, mais pauvres étudiantes voulant être mères dans les âges liés aux hautes études et ne pas vouloir attendre la trentaine pour enfanter… drôle de civilisation qui traite son avenir – sa jeunesse pardi – si mal. et dans les deux cas. je ne suppose malheureusement pas être la seule parent à le vivre ou l'avoir vécu. ou alors acceptons l’outrage : admettons que la femme doive rester au foyer. nul besoin d'études pour elle, ou alors si elle veut jouer au mec et travailler, qu’elle se la ferme ! merci à la bienfaisante mamie, éteinte maintenant, qui a participé aux frais d’envergure liés aux études et qui a offert en temps voulu à mes deux enfants les ordinateurs portables devenus indispensables… que nous ne pouvions à l'époque acheter. grande vase communicante, quel embourbage. reprenons notre constat financier :hélas ! renseignons-nous sur les lobbyings à venir, groupes déterminés à ponctionner encore davantage là où reste encore un peu de bien privé à prélever encore et toujours, ceci en parfaite continuité à ce qui est fait depuis une génération au moins. bonjour les assurances. si toute cette intelligence était utilisée à l’altruisme ou à servir simplement l’humanisme plutôt qu’au détournement légal, nous serions à coup sur la planète la plus enviée de la galaxie ! et si au moins cela servait vraiment à égaliser les ressources. apparemment celles-ci baissent pour tous, et je ne crois pas que ce soit la solution : vous tirez vers le bas, gens de la haute, vous n’égalisez rien! et vous agrandissez un entonnoir pour pécher au maximum, renvoyant le tout bien filtré au travers du même goulot étroit. que vais-je faire ? bon. voyons à présent la double possibilité qui s’offre à moi, car je ne parle qu’en mon nom et ne fait pas tabou de mes opinions : l'élection à la présidence, pour dans une quinzaine : un homme et une femme. en tout premier lieu, car il est important de le mentionner, se demander si la france n’est plus assez machiste pour élire une femme à son plus haut sommet… cela mis à part, parlons programmes, et personnalités. la dame n’a qu’un atout à mes yeux, celui d’être une femme justement. je ne suis pas de son bord et c’est mon droit, je ne m’en expliquerai donc pas. simplement j’ai beau me sentir féministe pour le sens et la vision égalitaire du terme, je ne peux ni cautionner son programme, ni apprécier sa personnalité, hormis son courage. (ou sa vindicte ?) l’homme lui aurait plus d’atout, déjà celui d’en être un aux yeux de beaucoup. cependant son programme actuel m’a peu convaincue. c’est un financier, catholique, ancien ministre, énarque, marié. il a eu de nombreux engagements écologiques, sociaux, éducatifs etc… par le passé. les a-t-il tenus ? chacun doit se pencher sur son histoire pour le savoir et beaucoup le font probablement. mais ça ne changera plus grand-chose maintenant. alors, cet homme. libéral ou gauche ? (hihi, a-t-il vraiment des idées mal à droites ?) monarque- républicain ? pro-européen ? un peu de tout ça à la fois sans doute, au moins à ses débuts. mais à voir son ascension, je l’ai écouté davantage, bien avant les résultats de cette semaine. son programme m’a ennuyée part trop de manques et d’erreurs. ceci n’est que mon avis personnel bien sûr, et je ne vais pas commencer à débattre cela. il a trois choses chez lui : 1, sa jeunesse, mais faut bien avouer que ça peut jouer dans un sens comme dans l’autre. 2, il s’exprime un peu différemment de la majotité, mais pour moi son programme n’est pas au point. 3, il n’a pas, ou n'a pas encore eu le temps de devenir officiellement un escroc comme d’autres, dont soit dit en passant, le programme d’un d’entre eux me plaisait davantage sans être ma panacée. disons que c’était une solution possible sans être véritablement appréciée. mais le programme était cohérent. cela parait cru et amusant de le dire, mais c’est un fait. l’homme est pour l’instant « vierge ». il faut dire que ses ministériats n’ont duré que deux ans. et s'il le restait? comme ce serait bon... restez-le monsieur. je suis certaine que ce genre de personnalité ne se contentera pas d’un héritage à transmettre. je n’ai pas pour l'instant une grande confiance à ce que ce monsieur imposera pour le remplacer. je ne suis pas non plus toute en confiance quant à son honnêteté intellectuelle, plusieurs petites anecdotes du passé m’ayant fait réfléchir. cependant il a le mérite d’être courageux, tenace et propre. et l'innovation est souhaitée. tombera-t-il à son tour dans les arcanes de la puissance et du profit ? je ne lui souhaite pas, ni pour lui et pour les français, ni pour l’argent et pour le pouvoir. voudra-t-il jouer à la grenouille voulant se faire plus grande que le bœuf ? probablement, et c’est finalement sans doute inévitable. cher la fontaine ! en auras-tu fais couler des larmes de rire à l’encre de ton eau. et il faut de solides boeufs pour tirer une charette de français. sera-t-il bien conseillé ? je suppose que quelques-uns de ses proches immédiats sont de braves gens et qu’ils en auront la maturité. sera-t-il sage ? l’avenir le dira, si c’est lui le futur président. une vague idée de la chose… je penche pour cette idée, mais si ce n’est pas lui et bien je me serai trompée, et ce texte n’a aucune valeur informative ou prévisionnelle. et je m’en moquerai, car pour moi une réalité s’impose : dans n’importe quel cas, je veux vivre ailleurs dans un avenir que je souhaite de plus en plus profondément proche. de toute façon, il y a une chance sur deux que ce soit lui. ni plus, ni moins. avec ou sans ma voix. oui, je veux vivre ailleurs dans un avenir que je souhaite proche. je n’aime plus la france. il m’a fallu des mois pour l’accepter et j’en ai été profondément peinée. mais ça y est : je peux enfin le clamer. même ses magnifiques paysages ne me retiennent plus. examen de conscience : ai-je vraiment été amusée, ces deux derniers mois ? hé oui je l’ai été. malheureusement j’ai réellement été amusée . mais maintenant que j’ai fini de l’écrire je prends conscience à quel point cet amusement devrait m’attrister. or, il n’en est rien. suis-je à ce point distancée de ces contingences socialo-politiques et désolidarisée de ce jeu ? oui, sans conteste. ai-je envie encore de m’amuser de tout cela ? a dire vrai je n’aurai guère le temps durant cette quinzaine de gérer mes divertissements, ils sont depuis plusieurs mois programmés ailleurs. clouée au lit plusieurs semaines par une sciatique importante, c’était facile de suivre deux ou trois heures par semaines environ les frasques politiques françaises. guère plus, ça me « bassinait » rapidement. je n’étais pas passionnée. dès que l’ennui pointait son petit doigt incisif, je préférais arrêter. c’était bien mieux de choisir de la musique ou de lire. hum… vianney et lej ! là où je pars, je sais que je n’aurai pas le recours de la fée électricité pour m’informer ni envie de me taper plusieurs heures d’écoute de transistor à piles. quant aux journaux, non. je dois être franche, je n’irai pas courir après une littérature française pour l’acheter, puisque j’emporte ma provision de lecture. de bons romans comme je les aime pour les rares soirées qui seront libres ou pour une détente-farniente entre deux activités amicales. le genre de dépaysement que je me suis organisé est bien plus enrichissant individuellement. alors ? alors, d’accord je suis une mauvaise citoyenne. hélas ou tant mieux, vu la situation dégradée de mon pays. mais une chose est certaine : je n’en suis ni fière ni contrite. posté par feuilllle à 13:05 - commentaires [0] - permalien [ # ] 24 janvier 2016 grandir... lorsque j'étais petite enfant, je croyais que la terre était immense, et qu'il ne serait jamais possible de la voir toute. je regardais les étoiles, et me demandais avec étonnement pourquoi nous étions tous, nous humains, si perdus dans cet espace - immense lui aussi, et encore plus infini, puisque non mesurable à nos yeux. j'ignorais alors, de ma campagne si fertile et si rustique, que notre race allait bondir en l'espace d'une insignifiante génération, de l'industriel au nucléaire, du bois au plastique, du phare au laser, et plus prosaïquement et quotiennement, de l'eau froide à l'eau chaude. des poëles à bois et du porte-plume, du cuvier en zinc et des précieux timbres, nous sommes passés si vite - le temps pour une enfant de grandir et d'en faire naitre à son tour, qui eux-mêmes ont procréé ... aux chauffages modernes et au "bic", au jacusy" et au net. durant tout ce temps, notre planète est devenue comme "plus- petite" à mes yeux, car j'ai voyagé (et je continue) et la cerner est possible actuellement, et les images, les noms et les mesures des cieux se partagent abondamment. le plus amusant, c'est que je constate aujourd'hui en souriant que oui, je ne la verrai jamais toute, cette si chère terre, et que l'espace est toujours autant infini, même si nous arrivons à le définir et nous y situer tout de même un peu. mais le plus étonnant, c'est que je m'y sens de moins en moins perdue. sourire... posté par feuilllle à 23:03 - commentaires [0] - permalien [ # ] 08 décembre 2015 subversion s ubversion je n'ai plus envie de payer des taxes, directes ou indirectes, pour des poches trop lointaines et bien trop personnelles pour que l'on en ressente le moindre bienfait... je n'ai plus envie de devoir boire de l'eau chlorée ou malade, ni de me nourrir de produits éclusant les pesticides de la dernière guerre... je n'ai plus envie de perdre mon énergie vitale à lutter pour ne plus me méfier, dans cette civilisation malade et « psychosée » par autrui, ni devoir me battre pour survivre comme une automate... je n'ai plus envie d'être manipulée pour penser qu'il est bon de courir à chaque instant, dans le seul but de gagner du temps, moi qui aime tant le sentir passer comme une caresse bénéfique imprimant ses reliefs sur ma peau comme valeur d'expérience. je n’ai du reste pas envie que l’on amalgame ce temps, (temps qui passe ou temps qu’il fait,) avec l’argent, considéré comme fiable et sécuritaire pour nos vies du coup étriquées. et en riant beaucoup, je divague en créant dans une histoire un arbre « porte-feuilles » unique et gigantesque, qui produirait à chaque saison une monnaie différente recevable équitablement par chacun, et qui aurait le bon sens de faner chaque hiver pour anéantir l’amassement des billets… je n'ai plus envie d'être exploitée au nom d'un pouvoir axé exclusivement sur la puissance de cet argent... je n'ai plus envie d'être possédée, ni même exiger posséder une place sur terre, car cette place appartient de droit à chacun... je n'ai plus envie de voter pour des gens qui n'ont besoin de moi que pour se mettre en place en bouffant celles des autres, même aux noms chéris mais falsifiés de "démocratie", de "liberté" et d' "egalité". je n’ai pas envie de taire les outrages subits par les populations, qu’ils soient subtils ou choquants. mais : j'ai envie de crier pour vivre et non survivre dans un cauchemar savamment orchestré, et dont le but est nettement de nous contrôler. j'ai envie de regarder les étoiles en hurlant que nous ne sommes pas seuls dans l'espace sans être regardée étrangement. j'ai envie de faire, d'écrire, d'exprimer (comme l'on exprime le jus d'un fruit) d'agir pour exister, sans l'entrave de l'étouffement social programmé par et pour on ne sait qui ou quoi. je voudrai que les forts aident davantage les faibles, que les « bien-portants » en ayant le pouvoir et le savoir s’occupent sereinement et avec dévouement de ceux et celles qui en ont vraiment besoin, que les érudits parlent consciencieusement et régulièrement aux analphabètes, que l’on ne considère plus la spiritualité comme n’étant que religieuse. j'ai envie de voir nos animaux mieux considérés, et les biens de la terre mieux exploités, protégés, partagés. j'ai envie de profiter intelligemment de mon temps, de partager des informations, des savoirs et des technologies existantes, même si officiellement inconnus, ou camouflés. comme la plupart des gens, j'ai envie de justice, de joie, d'échanges. ... et je suis heureuse de constater que si je suis peinée, je n’éprouve pas de colère. inexplicablement, je me sens même plus solidaire et plus aimante de ma race que jamais... pourtant, je soupire parfois : si les tous les chômeurs ne s'inquiétaient ni ne culpabilisaient plus de leur "manque" de statut social, ils sauraient découvrir en eux les ressources pour actionner d'autres manières d'être utiles : il n'y a pas que les chemins classiques qui aient de la valeur. si nous n’étions pas dirigés dans la vaste manipulation qu'est cette sempiternelle « course à la montre » et à l’argent, par on ne sait quel chemin à œillères et montrée comme un devoir, nous penserions librement et certainement plus fraternellement ; en tout cas plus sainement. et notre sécurité sociale et individuelle serait presque totalement assurée. si nous étions considérés avec tolérance et respect par des dirigeants qui dirigent nos vies simplement pour contrôler la leur avec un maximum de profit, nous serions plus à même d'être plus vigilants envers l'inhumain, et plus aptes à comprendre et admettre nos différences. si j'avais encore confiance, je ne craindrais ni bavure ni déviance et serrerait dans mes bras toute personne portant uniforme. et j'ai envie de rire aussi, car du cauchemar et du chaos je passe au rêve et à l'idéalisme facilement : si nul ne payait ses impôts, aucune force armée ne saurait forcer le monde à déverser une manne collective dans un bas de laine que beaucoup ne toucheront jamais du bout du doigt. si chacun refusait de voter, ce serait très drôle de voir qui s'installerait sur les trônes, s'ils restaient en place ! si , si, si... j’imagine, et de l’impossible, je passe au probable déraisonnable, mais la raison est-elle toujours une réalité à viser ? car je n’oublie pas que si nous n’avions pas à l’aube de l’humanité rêvé être débout, pour voir plus loin ou plus haut, nous serions toujours dans les arbres, ni que chaque bébé a le même rêve, ce qui le fait grandir. du coup, comme tous, je vivrai simplement, hors peur et indifférence, sans gêne et sans tabou, libre et épargnée, et enfin je m'éveillerai en m'émerveillant de ce que la création nous a offert, fière d'avoir su la préserver pour la continuer par et au-travers d’une évolution bénéfique. alors, en bonne gardienne de ma planète et de l'utopie avérée, je peindrai la vie avec des mots doux, j'écrirai des paysages verts et sans fumées toxiques, je sentirai les couleurs du monde en toute musicalité, je palperai les ondes qui transmettent et les souvenirs des autres, je deviendrai enfin humaine. posté par feuilllle à 09:37 - commentaires [0] - permalien [ # ] 28 septembre 2015 terrorisme hier soir, je regardais, une fois n'est pas coutume, la télévision. cela causait de la "dé-radicalisation". une des chaînes françaises constatait que la france a encore un gigantesque travail de création à entreprendre sur ce sujet, du moins pour le continuer en innovant efficacement. cela est l'affaire de chacun de nous . mais je me suis demandé pourquoi on ne pouvait partir du simple fait que des milliers et des milliers de personnes sur le terrain veulent en partir. démonter un discours sournois et manipulateur est évidemment indispensable, mais rappeler en image la fuite constante de familles musulmanes entières on ne peut plus concernées (puisque vivant entourées de cet état de fait qu'est le djihadisme -n'ayons pas peur des maux-) serait déjà élémentaire. les informations à ce sujet sont encore insuffisantes ; les provocations sanglantes et brutales sont toutes à bannir du net , les détails qui sont le quotidien malheureux des echappés sont hélas à voir, à interviewer longuement, à entendre, et cela est primordial. ces jeunes gens qui désirent partir pour ne plus être anonymes, ni seuls, espérant devenir presque parfaits, espérant devenir "quelqu'un ou quelqu'une " , se sentir "frère ou sœur", utiles en tout cas, et reconnus pour ce qu’ils devront être, ont-ils seulement noté que tant de personnes veulent fuir exactement ce et ceux que l’on veut leur faire rejoindre? ont-ils remarqué que ces mêmes humains fuyant leur pays décrivent exactement les horreurs dont on les induit à supposer qu’ils en seront les maîtres, ou qu’ils pourraient les "exorciser" ? cette magnifique énergie en sommeil doit-elle nécessairement s'éveiller et s'accomplir dans ce milieu, alors que partout ailleurs il y a tant à faire? sont-ils certains de regarder toutes les facettes de ce que l'on présente, sans remettre en cause la facilité d'action proposée? il est vrai que même pour participer à de simples "restau du cœur", il faut démarcher, ce qui est évité dans le djihadisme. cette facilité devrait déjà alerter. cela me parait être le summum de la manipulation mentale. ces jeunes gens sont-ils prêts à ressentir qu’ils ne pensent plus par eux-mêmes ? car tout de même, ce qui est dit en gros, c'est que c'est mieux pour eux d'être là-bas ! franchement, je me poserai des questions si on me faisait lanterner ce genre de chose en voyant tout un tas de monde fuir ce "là-bas" ! où sont passés leur bon sens et leur réflexion ? a-t-on le droit d’amputer ainsi leurs esprits et d'utiliser ce qu'on leur en laisse ? est-ce vraiment jouissif de tuer en voulant éradiquer en toute bonne foi ceux et celles qui pensent d'une autre manière qu’eux ? comment peuvent-ils accroire si aisément que la religion musulmane doive les isoler de tout un peuple d'humains ? qu'elle soit différente en orient d'en occident ? et qu'elle soit supportée par la cruauté, des armes et des larmes ? comment peuvent-ils consentir à se comporter pire que des bêtes, à l'heure où l'on crée des instances officielles rendant l'abattage des animaux plus "humain" ? aiment-ils tant voir le sang couler ? cela est-il normal de devenir si tyranniques et si sanguinaires, pour des cerveaux permettant normalement, en tout cas originellement, l'avancée spirituelle ? ce qui du reste manque singulièrement dans le contenu de leurs actions, malgré le contenant soit disant religieux ! ... alors je pense : n'est-ce pas cela, être « dénaturé »? comment peut-on accepter si facilement un tel leurre, en regard et en réponse à ce qui est pour le monde entier un grand mouvement migratoire ? une difficulté réelle soit dite en passant, ce déplacement de foule devant être admis et accueillant, malgré l'embarras et les contraintes causés par un accueil en masse. comment ne pas voir la nuée de gens fuyant leur patrie en quittant tout, ce qui n'est pas rien (sans jeu de mots) en choisissant choisir la mort peut-être, pour ne pas être privés de vie chez eux ? leurs dirigeants sont forts, certes, pour savoir et pouvoir imposer la majorité d’un peuple plus loin. mais ils ne seront jamais aussi nombreux que cette foule. ... cette fuite massive est un fait avéré, réel : certainement voulue -voire programmée par "des enragés", tapant sur les âmes et les corps autant que sur une économie occidentale, elle est surtout l'unique et courageux espoir de survie de familles entières. ... l'occident a son passé, pas toujours glorieux, mais au moins le barbarisme du moyen-âge tend à y disparaitre ; la france a aussi quelques comportements critiquables mais ne régressera plus jamais à ce niveau de brutalité deshumanisante, datant de plusieurs siècles. historiquement, la france (comme d'autre pays) a reçu bien des populations fuyant pour des raisons similaires, à savoir pour elles l'espérance de survivre, puis vivre en paix, et ce depuis pas mal d'années. la preuve, les seuils de réception de foule sont depuis longtemps dépassés en occident. mais "même pas peur" ! car ce n'est rien en comparaison du bénéfice humain que cela apportera à tous : chronologiquement , au bout de deux générations et parfois moins, des africains, des arabes, des chinois, des espagnols, des italiens, des polonais, des russes, des vietnamiens ou autres sont devenus, gardant leurs religions diversifiées, des citoyens fiers d'être en france ; ils sont à présent maires, ou chercheurs, ou auteurs, ou commerçants, ou comme je le suis simple citoyen(ne). ils participent chacun comme ils le peuvent et/ou le veulent à la construction de valeurs et d'actions impliquées ou insérables dans notre république. certains ont des différences physiques visibles, d'autres pas ; tous, sans oublier leurs chères origines, sont là, et si intégrés que l'on ne sait même pas d'où ils viennent s'ils ne nous racontent pas leur histoire, qui est à présent la nôtre. et ils ne tiennent pas à repartir. ce sont nos compatriotes, car faut-il encore l'écrire (?) notre identité nationale n'est pas religieuse, mais démocratique, (souveraineté du peuple) et une société protégée par des lois élaborées par ce même peuple. ce qui favorise nettement le "vivre ensemble" avec des opinions hétérogènes, variées, et même divergentes car nous savons que la mixité culturelle et sociale est le premier facteur d'enrichissement personnel et collectif. d'autres arrivés plus récemment "galèrent" encore malheureusement, et à ceux-là, courage , ce sera pour leur descendance, car tant que le lien familial est préservé dans un cadre démocratique, l'intégration voulue est certaine, bien que prenant quelques décennies. oui il y a encore des disfonctionnements sociaux dans mon pays. oui le pouvoir de l’argent possède des centaines de ramifications fouineuses pour de multiples et sordides aboutissements. oui il y a encore du racisme et beaucoup de chômage. oui il y a encore des tonnes d'injustice et de situations plus que précaires. mais vous êtes avec nous, sous le couvert de nos lois qui deviennent vôtres ; à l'aide de structures organisées, elles ne permettent ni le crime de pensée ou de religion, ni l'intolérance totale, ni de mourir de faim ou de rester totalement inculte. je ne dis pas que tout cela n'existe plus, je dis que nos lois ne permettent pas ces dérapages. et c'est déjà énorme, même si je ne pense pas qu’il faille s’en contenter : je sais que là aussi, il y a du boulot ! cependant, j'affirme que le droit est la plus grande force imaginée et réalisée sur notre planète. exemple : ce n'est pas la religion qui donne la liberté d'expression ou de penser, et ce sont bien des lois qui imposent la protection face au fanatisme. le droit ne propose pas un "chemin spirituel", mais il le surveille! les religions montrent une ligne de conduite et offre une matière de résistance et d’endurance envers les vicissitudes de la vie. pour toutes les religions, les hommes sont tous égaux, et tous aimés, car créés par dieu, et peu importe son nom. ... et oui , ce genre d'attaque migratoire voulue et programmée, douloureuse et contraignante est finalement un bienfait pour notre société ; et nos petits-enfants de tous les bords en auront les résultats positifs. les occidentaux, les français (issus de toutes racines humaines) sont devenus par la force du temps subtils et patients pour ce genre de chose. et s'ils sont lents, ils sont tenaces. de plus, la démocratie (royaliste ou républicaine) n'oublie pas cet adage : l'union fait la force. cette puissance est massive, appliquée individuellement et « étatiquement ». et nous serons alors si nombreux à combattre ce non-sens humain qu'est le terrorisme et la violence gratuite et stupide qui en émane... sourire à tous et à toutes. posté par feuilllle à 17:07 - commentaires [0] - permalien [ # ] 06 juillet 2015 quel dommage, une si belle idée. quel dommage, c’était une si bonne idée… laquelle ? celle d’un dieu unique, présent dans toutes les religions, pour rappeler que la variété de costumes ne fait que renforcer une seule étape : celle d’être tous vêtus ; mais : selon notre propre « folklore. » que l'on soit paré d'une parka, d'un arc ou de peinture, vêtu d'un pagne, d'un voile ou d'un pardessus, nous portons tous quelque chose sur nos corps. climat et culture. et en très résumé bien sûr. nos cultures sont toutes issues de notre adaptabilité à l’environnement. ces environnements sont diversifiés, nos protections physiques, apprêts ou parures aussi donc. ce qui nous couvre la peau est différent selon l'endroit où nous nous trouvons. ... je vois les religions comme des costumes de cultures, et sans doute ne sont-elles pas le plus important de la foi, de l’action spirituelle. elles sont un signe d’appartenance à une communauté, et chacune d’elles voudraient être la seule et unique, car dieu est seul et unique. ce qui devrait faire en sorte de rassembler tout le monde. car c’est le dieu qui n’est qu’unique et universel, selon chaque religion ; pas les religions, qui sont, elles, nombreuses et variées. (ce qui ne me déplait pas du reste) les religions sont la plupart du temps des codes de conduite et de croyance insufflés par et sur des parties d’humanité. quelle importance qu’elles soient d’histoires différentes, de « costume » différent ? ? certes, dans toutes les religions, dieu est une entité puissante, omniprésente… ainsi des hommes doivent-ils s’abroger le pouvoir « divin » de l’enfermer dans un rôle de juge et/ou justicier ? est-ce vraiment là ce qu’il serait ? ... c’est dommage, c’est une bonne idée, car là chacun pourrait s’y retrouver. l’entité divine suggérée par les diverses religions est définie à l’identique partout : unique. malheureusement, les « costumes », c’est-à-dire les différences de dogmes ou de légendes, ont fait naitre chez certains la peur et l’envie, avec ce qui en découle en peine, en sang, en stupidité, en guerre, en monstruosité. tout ce qu’un dieu ne voudrait pas : de rassembleur, certains voudraient le faire tyran. dieu unique, omniprésent, et surtout uni vers celles et ceux qui l'aiment, ou aime l'idée d'une ligne de conduite commune, bien que prenant des teneurs variées. dieu universel, non? qui d’entre nous n’aime pas sourire en admirant tous les costumes régionaux ou nationaux, au fait ? posté par feuilllle à 09:29 - commentaires [0] - permalien [ # ] 13 janvier 2015 les enragés - iii - nécessité et fierté de la peur. j’entends, je vois beaucoup : « même pas peur ! » je ne suis pas d’accord. j’ai peur et je le revendique ; cela ne m’empêche nullement de sourire -ou davantage- à n’importe quelle couleur, culture ou religion humaine, uniformisée ou non, et même bien au contraire. mais ma peur exacerbe ma vigilance, améliore ma concentration, tout en affinant mes perceptions, et évidemment ne détruit absolument pas mes projets : je sors, je discute, et je vais même davantage à paris, histoire de passer devant une synagogue ou une mosquée. la prudence est mère de sureté, c’est bien connu, mais ne fige pas forcément. ce n’est pas par provocation, c’est simplement pour sourire à des populations maltraitées et le mot est faible. c’est en ce moment qu’il faut le faire justement. mon rapprochement doit être physique, acté. les mots ne suffisent pas toujours malgré leur force. c’est du moins ma sensation actuelle. même si ces déplacements tiennent parfois de l’épopée d’où je pars (garer ma fourgonnette aisément dans la capitale que je connais trop mal n’est pas vraiment une sinécure, et je prends les transports en commun à la périphérie francilienne–normande) il me semble que je ne peux rester comme à l’accoutumée tranquillement dans ma superbe campagne. il ne s’agit pas de braver quoi que ce soit ; les adultes ont le discernement de ne rien provoquer de séditieux. il s’agit simplement d’être présente, de montrer que rien ne doit entraver les échanges et le partage, d’être libre, même si la crainte d'être blessée ou pire existe. ... et je l’avoue, j’ai peur aussi que beaucoup de juifs s’en aillent. bien sûr je les comprendrais, et ce n’est pas simplement par orgueil de française, je n’en suis plus là ; bien sûr également, je suis effondrée de voir que ma chère france ne sait pas défendre à ce jour ses citoyens de toute religion, mais cela va au-delà de cette pensée : en tant que française, j’ai besoin de cette pluralité, de cet arc-en-ciel de peaux, j'y suis accoutumée depuis l'enfance ; j'aime croiser ces différences, m'enrichir des diversités pensées spirituelles, culturelles, amicales, économiques etc… de toutes les confessions. je me vois seulement mal vivre chaque jour avec la réduction des richesses françaises. … tout être vivant, et l’humain adulte n’y échappe pas, défend naturellement d’instinct sa vie, cherche à la rendre meilleure, et c’est ce qui a conduit notre race à atteindre son niveau actuel de connaissance, de savoir-faire, de réflexion et de raisonnement. je ne dis pas que nous sommes parfaits, (loin de là !) mais au moins nous sommes encore là, et si variés ! ... l'humain se protège des dangers, car son instinct de survie est le résultat d’un apprentissage constant débutant à sa naissance. depuis que nous sommes nés, nous apprenons tous l’amour de la vie, c’est aussi ce qui perpétue notre race. nous l’apprenons systématiquement lorsque nous apprenons à protéger nos vies, et la plupart du temps avec bienveillance et amour. comme nous ne sommes pas dotés d’emblée d’instinct à notre naissance ; nous ne pouvons pas, tout petit enfant, nous défendre car nous ne comprenons pas les risques. pire même : si une personne en qui nous avons confiance nous demande de faire un geste mettant plus petit que soi en danger, nous le ferions sans doute en toute inconscience, pour faire plaisir. mais qui demanderait cela??? au fil du temps et des apprentissages, prodigués régulièrement par les proches et les collectivités, nous emmagasinons et intégrons "à vie" de plus en plus de réflexes qui nous la préserveront si besoin est (maturité, bon-sens). nous sommes éduqués dès que possible à repérer les périls à l’aide de tous nos sens, et ensuite à les présager et analyser grâce à nos mémoire et intelligence : nous apprenons l’odeur du danger (gaz- feu). nous apprenons à repérer les bruits l’inhabituels (avalanche, explosion, détonation.) nous apprenons à goûter précautionneusement (amertume, acidité, poisons.) nous apprenons à ne pas toucher longtemps ce qui blesse (glace, braise, acide.) nous apprenons à repérer un éclat incongru, un objet contondant indécemment porté ou une lueur étrangère au quotidien (arme, lame, incendie.) plus tard, en réfléchissant, nous pourrons ainsi éviter une atteinte physique, consciente ou accidentelle (attaque d’un félin, voiture fonceuse.) nous parviendrons (en les prévoyant ou/et les déduisant) à échapper à une mort ou des blessures potentielles ou possibles. nous nous préserverons toujours par exemple lors d'un bombardement ou d'un tsunami attendu. nous « apprenons donc l’instinct », regroupant toutes ces prévisions et savoirs acquis, les transformant en une alerte machinale et automatique, constante en nos esprits. nous affûtons et complétons cet apprentissage encore davantage dans un environnement inconnu (jungle pour les non-initiés, état de guerre...) cet "instinct" acquis et non inné (réflexes) a sans aucun doute épargné une infinité de vies précieuses, sans être la panacée de tout. mais bien certainement la peur est instigatrice, au même titre que la raison et les apprentissages, à cette forme "d'instinct" typiquement humain. je ne la dénierai donc pas. ... je relève la tête, vois un ciel nuageux mais clément pour cette saison. je passe devant une mairie affichant des noms noirs sur fond blanc, mais aussi des pancartes fraternelles… et je songe à la folie des meurtriers, suicidaire, donc bafouant le principe primaire et initial de la vie : l’aimer donc se protéger ou apprendre à la protéger. ils n’ont pas toujours été ainsi, je ne dois pas l’oublier. avaient-ils si peur de la vie ? s’y sentaient ils si inutiles, si anonymes ? il va falloir maintenant chercher à comprendre la cassure de leurs âmes, leur perdition pour l'humanité, leur cheminement les conduisant à la monstruosité. posté par feuilllle à 16:32 - commentaires [0] - permalien [ # ] terre posté par feuilllle à 11:27 - commentaires [0] - permalien [ # ] 12 janvier 2015 les enragés - ii - dimanche, république - début d'après-midi. les émotions sont terribles : allégresse et peine entremêlées. la révolte face à l’absence des êtres regrettés et ce qu’ils représentent égale la joie de ressentir à nouveau cette fraternité neutre de tout préjugé, enfin retrouvée. on se sent emporté vers une conciliation intense, sans oublier cependant le recueillement. … normandie, dès potron-minet : nous nous sommes levés tôt afin d’arriver de bonne heure à paris. vite vite, voiture jusqu’à la gare la plus proche de chez nous desservant la capitale, train, rer, métro…pas question de ne pas participer à ce rassemblement, que nous désirons déjà historique au fond de nos cœurs ! il fait plutôt bon. … sac-à-dos, eau, fruits, sandwiches. au travers les vitres des divers véhicules, je vois défiler la campagne normande, champs et bois alternés, puis les villes de plus en plus rapprochées, enfin les murs et les murmures de la ville. etonnement à l’arrivée à paris vers midi de voir la place et ses alentours totalement investie et grouillant de monde. on se presse, on presse, on « dépresse ». pas de véhicules roulants. c'est un drôle de paris aujourd'hui. ah : ne pas oublier de regarder les fenêtres des immeubles, riches en information aussi. rassemblement : les émotions sont terribles : allégresse et peine entremêlées. la révolte et la détermination face à l’absence des êtres regrettés et ce qu’ils représentent égalent la joie de ressentir à nouveau cette fraternité profonde et authentique, neutre de tout préjugé, enfin retrouvée. on se sent emporté vers une conciliation intense, sans oublier cependant ce qui l’a provoqué ni le recueillement. avec difficulté, si lentement que nous comptons notre avancée par demi-mètres, nous tournons autour du monument devenu socle vivant tant il est recouvert de monde. nous regardons passionnément les banderoles. sous les déclamations et la marseillaise, nous prenons en photo celles qui nous touchent le plus, celles que nous trouvons les plus originales ou percutantes. certaines nous font rire, d’autres piquent les yeux. certaines les deux : « ils ont voulu nous réduire au silence, ils n’auront obtenu qu’une minute. » sous les silhouettes volontairement identiques et anonymes des terroristes qualifiés de lâche, trouillard et froussard, les photographies bien séparées de wolinski, cabu, charb, maris, et tignous précédées de ces mots : « eux ne se cachaient pas, eux ne se sont pas enfuis. » « arrête ton char, lis ! » ( j’y avais pensé du coup j’éclate de rire) « qu’un sang impur abreuve nos crayons. » ( vue plus tard à bastille) et tant d’autres. … je suis impressionnée, puis carrément abasourdie par le nombre de gens motivés présents à ce rassemblement. je prévoyais qu’il y aurait beaucoup de monde mais à ce point je ne l’avais pas escompté : " du jamais vu". j’imagine que les autorités et nos gouvernants ne l’ont pas prévu non plus, car finalement le périmètre de sécurité est étendu plus loin qu’initialement prévu, pour désengorger le centre république. il est temps, car plus l’heure avance, plus l’espace vital s’est rétréci, et, question élémentaire de survie, nous décidons de remonter l’artère menant à bastille bien avant quinze heures. déjà nous voyons des personnes se sentir mal, et certaines sont prises de malaise. mobilité restreinte et densité humaine… il nous faudra plusieurs heures. dans le même temps, je me surprends à sourire, malgré les enjeux consécutifs aux attentats constamment logées dans un recoin de l’esprit : les gens d’armes de toutes catégories ne sont pas, pour une fois, « contre » nous : ils sont plutôt « tout contre nous », même derrière leurs barrières de sécurité. cela semble « faire du bien à tous. » voilà la véritable force des forces de l'ordre. comme nous avons besoin d’être les alliés de nos protecteurs ! comme ils ont besoin de notre reconnaissance ! voilà la véritable force des forces de l'ordre! … les couleurs de la république sont multiples et toute cette diversité entonne notre hymne national fréquemment, ponctué d’applaudissements. est-ce cela le véritable patriotisme ? les coiffures se font voiles, crayons, drapeaux, plus rarement kippa. les couleurs sonores chères à baudelaire sont encore bien vivaces. … je songe amèrement que tout le monde n’a pas encore réalisé ou admis qu’il n’y a qu’une race chez les hommes, sinon les espèces ne pourraient se métisser entre elles. et quand bien même ! parmi toutes les pancartes en plusieurs langues « je suis charlie » (dont le concept a dépassé le concepteur j.roncin) et ses formidables dérivés, je cherche quelque chose dans la foule, un certain slogan ; enfin je le trouve en unique exemplaire inscrit à la main : " je suis terrienne". l’affiche est portée par une calme et belle femme d’une cinquantaine d’années, qui contemple sereinement sans bouger la masse humaine, mouvante et émouvante. sourire… elle aussi a dû voir des extra-terrestres. posté par feuilllle à 13:25 - commentaires [0] - permalien [ # ] les enragés -i . charlie bonjour, j'en ai assez d'entendre dire que les caricatures d'un prophète sont inacceptables : n'ont été caricaturées jusqu'alors que la vision de ce qu' est et représente ce prophète découlant de l'esprit d'un fou ou d'un groupe de fous. cette folie consiste bien souvent à un embrigadement honteux et si traumatisant qu’il fait renier à l’individu sa propre existence : son but n’est plus un projet personnel, mais celui imposé par manipulation par un autre, qu’il identifie pour sien. autre chose : l'humour caustique est une forme de révélateur des travers et des déviances émanant des religions, des cultures ou sociétés, et même des gens : la moquerie, l'ironie, la dérision sont les armes les plus agréables et les plus douces qui existent, même lorsqu'elles sont cinglantes. ne les redoutons pas et regardons-les en face. il est vrai qu'en tant qu'athée je n'ai pas à souffrir personnellement d'attaques de cet ordre. cependant, toutes les agressions concernent un athée. ... comme beaucoup, ma peine pour toutes les personnes assassinées est réelle et pénible ; et qui ne songe au chagrin de leurs proches ? je suis triste car j’apprécie lire charlie-hebdo, avec son caustique et son pluralisme, et je ne veux pas accepter la mort de la pensée libre en me taisant ; cette tuerie est infondée et inhumaine, ce racisme et cette violence sont intolérables, et ne doivent jamais être tolérées. mais dépassons la révolte et la peine. j'ai besoin de faire le clair sur ce que je ressens, de l'écrire. ... avant d'être musulmans, ces gens, d'un point de vue strictement génétique, étaient nés humains. a présent ce ne sont plus que de vulgaires tueurs. ils ne sont pas même des bêtes, car ces dernières ne tuent pas par perversité. les animaux se défendent ou protègent un territoire, apprennent des techniques de chasse à leurs petits (et cela peut paraitre cruel à nos yeux guidés de raison) ou attaquent pour se nourrir ; bref ils tuent par besoin. ... pauvres bêtes, je ne ferai pas l'injure de les comparer à de vulgaires terroristes qui n'ont plus rien à voir avec les terriens, d'autant que j'éprouve beaucoup d'émotions avec elles : du rire bien sûr, du partage amical souvent, de la compassion aussi lorsque je vois leurs histoires : chiens que l’on dé-laisse de moins en moins, éléphants sans défenses, porcs sans attaches, insectes en assiettes, vaches-à-lait, hérissons épinglés sur les bords des routes, etc... nous ne sommes que rarement hélas, si je parle au niveau mondial, des pro-fêtes pour elles. … des quinze hommes et des deux femmes des groupes, certains voulaient simplement par le rire et la caricature, faire avancer les mentalités, (c’est du moins ce que j’ai compris au fil du temps de leurs créations,) d'autres voulaient faire leur métier, défendre et protéger les agressés, d'autres encore se tenaient à certains moments dans des lieux désormais tristement célèbres de notre histoire française, européenne, mondiale, humaine. ... le fait de pas connaître ceux et celles qui ne sont pas célèbres, tués également dans l'un des deux attentats ou dans la rue, n'empêche nullement la même peine de s'installer, car l'arrêt conscient de toute vie humaine n'est que cruauté, folie ou crétinerie, "qualités" aberrantes pour des êtres humains, dotés normalement d'un minimum d’esprit, de compassion, de confiance en soi, de tolérance et d'amour. c'est aussi un échec à la fraternité, à la sociabilisation, à l'intégration, et surtout un échec au sentiment d'appartenance à une collectivité. connus par leurs œuvres ou inconnus, f.boisseau, p.braham, f.brinsolaro, cabu, e.cayat, charb, y.cohen, y.hattab, honoré, c. jean philippe, b maris, a.merabet, m.ourrad, m.renaud, fm.saada, tignous, wolinski, tous ces gens sont morts des mêmes mains fanatiques de trois robots tueurs qui ne peuvent plus, qui ne pourront jamais plus être considérés comme faisant partie de l'humanité, et je veux oublier puis ignorer leur nom. mais pas leurs actes . comment ces 3 tueurs auraient-ils pu comprendre qu'ils ont "vengé" non pas un prophète, mais tué ceux qui avaient l'excellence de se foutre de la gueule de déséquilibrés mentaux se prenant pour dieu, en voulant représenter une religion qui n'a jamais demandé ça! nous ressentons hélas sans difficulté la détresse des vrais musulmans, français ou pas, devant cette version imposée de leur religion, qui en attaque une autre… abrutissement, bêtise et folie. bêtise et folie superbement manipulées du reste par d'autres aliénés qui ne pensent qu'au pouvoir dans ce qu'il a de plus sale et de plus tordu, dans le désir pervers de vouloir écraser l'autre. il serait temps de passer à autre chose! au fait, vouloir dominer tout le monde, ce n'est pas vouloir être dieu ??? c'est je crois de l'hérésie et être impie selon les critères religieux... rien que ce décalage et cette incohérence devraient alerter les apprentis-djihadistes de l'indécence de leur avenir. même si l'on réussit à vous persuader chaleureusement que votre utilité ne peut être que dans ce projet. mais quand on s'arrange pour vous abêtir, pour vous imposer une image faussée de soi, que l'on ne sait plus réfléchir... posté par feuilllle à 02:10 - commentaires [1] - permalien [ # ] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >> 10 albums photos eaux images au quotidien musique du blog larmes du bien , musique pour feuilllle de david perié catégories 1457. royaume de france... annexe arbres. correspondances défis d'écriture des bêtes et des humains. divers et d'étais effeuill'âges... feuillllets homme kaboul il était une fois... itin'errances jeux et devinettes l'amour entier dans l'univers l'effet "mes rides" portraits présentation quand cela arrive. z'enfants !!!!!!!!!!!!!!!! « mai 2018 dim lun mar mer jeu ven sam 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 a faire : le rêve réaliste keo, voyageur de l'espace nos forêts terrestres a la rencontre de... barbouille chrome contes de web cuisine et poésie info tricot les fleurs du mal lylas temps de pause travail d'un peintre un si bel avenir... ah ! quand les adultes osent s'amuser... surprizee ballades au fond du lac au gré du vent au gré du vent auvergnat au royaume de gulliver la nature dans tous ses états le monde du cyclope mon arc en ciel nature faune flore énergies chouxdesiam : écrire bien. bastian, où le silence s'écrit... 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